BELLIS PERENNIS

Lundi 26 septembre 2011 // Naturaliste

Bellis perennis, une fleur de saison

Sous ce joli nom , se cache la pâquerette, petite fleur bien connue, commune dans pratiquement toute l’Europe. Les petits enfants en font des bouquets, la mariant à d’autres fleurs communes de saison, comme la violette ou la primevère.

Bellis a d’autres vertus cachées : comme l’Arnica, qui lui ressemble un peu, en plus grand et en jaune, elle fait partie de la famille des Asteraceae, et possède une composition chimique ressemblante, ce qui lui vaut d’être utilisée en médecine homéopathique dans le même registre que son illustre compagnon, c’est-à-dire la traumatologie. Elle porte d’ailleurs le surnom ‘’ d’Arnica des parties molles ’’, ce qui pourra sembler péjoratif à certains ou certaines, puisque le domaine d’excellence de ce remède est, avant tout, le sein et la fesse.

En effet, Bellis est efficace pour la plupart des problèmes résultant d’un traumatisme du sein, même longtemps après sa survenue. Penser, par exemple, au choc de la ceinture de sécurité, mais aussi aux problèmes survenant en cours de grossesse et aux suites d’allaitement. C’est un très bon remède de mastose, d’hématome .Il agit également quand il y eu excès de travail musculaire, avec sensation de meurtrissure, ceci dans tous les muscles, mais le plus souvent seront concernées les régions abdominales, vertébrales : les douleurs du dos après un long trajet en automobile par exemple. Les chocs sur le sacrum et le coccyx peuvent aussi bénéficier de son action. Les douleurs du bassin avec une congestion veineuse des membres inférieurs sont aussi de son ressort.

Vous ne verrez plus la modeste pâquerette de la même manière. Faites lui confiance, elle peut devenir une bonne amie très serviable.

Léon Kerné